GARYINDY
Artiste peintre franco portugais né en 1986
Suite à des études d’Art, l’artiste peintre GARYINDY débute sa carrière en ayant en tête des inspirations telles que l ‘Art préhistorique découvert au travers des grottes de Lascaux et de différents voyages.
Mais certain grands maitres vont le pousser à développer ses créations tel que Picasso, Dali, Combas, Di Rosa, Matisse et bien d’autres…
Ses réalisations se remarquent par une explosion de couleurs vives, de détails méticuleux.
Sans tomber dans le choquant, et toujours avec une envie d’interroger voire d’intriguer le spectateur, Garyindy est un artiste débordant d’énergie et de créativité, ce qui lui permet de nous offrir une nouvelle vision de notre Monde.
Préface
« En passant devant une œuvre d’art, on l’observe, on la comprend, un peu, beaucoup, etc., et puis quand elle nous frappe, on a tendance à se demander : l’artiste, là, à quoi pensait-il ? Pourquoi l’église ondoyante ? Pourquoi la montagne rougie ? Pourquoi le blanc des yeux en noir ? De doctes guides, en personne ou en papier, peuvent dire : il vivait là, alors, et se levait tôt pour peindre. Elle venait d’emménager dans sa maison de campagne, et les enfants du voisin etc.
Et l’on aime ce que l’on voit ; et l’on s’instruit. On sent, on apprend, et c’est très bien.
Souvent, aussi, on passe devant, on observe, puis on ne comprend pas. Du tout. Mais on est frappé, et l’on se pose les mêmes questions, mais l’œuvre nous reste hermétique, sans qu’elle n’échoue ou ne rechigne pour autant à nous procurer le plaisir de celui qui voit.
Je connais GaryIndy depuis que j’ai la capacité de connaître. Premier paysage pour moi de l’amitié, présent à maints instants formateurs, sauvages ou civilisés, témoin et complice d’explorations, de constructions, de méditations, spéculations, et d’autres -tions encore, celles dont on se souvient et celles qui laissent en creux —indéfinissable— un souvenir puissant et vivant. Qu’ai-je besoin de nommer le jour pour savoir que l’expérience existe ? Mais je m’égare.
Je connais donc l’artiste depuis avant même qu’il ne le soit, quoique rétrospectivement, je doive dire qu’il l’était déjà avant de l’être.
Qui, passant devant une œuvre qu’il comprend ou ne comprend pas, peut dire qu’il y reconnaît, et avec émotion, le trait ondulé d’un dessin irréfléchi d’écolier jadis, qui prend tellement de sens aujourd’hui ? Qui peut dire, devant une composition, qu’il y reconnaît l’ambiance d’un jour d’été depuis longtemps fini, mais dont les efforts et les joies survivent dans la mémoire (te souvient-il, de la source qui bouillait dans le sable ? De la planche pourrie qui supportait mal notre menu poids d’enfants ? Des mains d’extraterrestres à deux doigts, modelées sur les nôtres, égratignées, avec l’argile où l’on pensait voir comme le souvenir d’une mer ? En y repensant, c’est sans doute le fond d’un cours d’eau fossilisé que nous avions vus, sur le coteau hérissé de fragon. Mais je m’égare à nouveau.) et dont l’enthousiasme aujourd’hui se reflète, dans la fête permanente des œuvres de GaryIndy, dans le foisonnement de jungle érotique, dans le jeu infini d’une malice à tiroirs ?
Et le plus beau, c’est que l’artiste est libre. Je vois ce que je vois, en passant devant l’œuvre que j’observe —des chorégraphies pariétales, des figures mortes, des rêves faits une fois et dont on s’est éveillés, partiellement du moins.
De te connaître de longtemps, j’ai l’impression de te voir plus profondément. »
Un ami d’enfance, agrégé en littérature anglaise.